Comme chaque année, au cimetière de Calmont, les associations patriotiques d’anciens combattants se sont réunies pour rendre hommage à nos camarades Harkis et supplétifs qui ont fait le choix de servir la France, leur mère Patrie, plutôt que leur terre natale. Ce choix de l’attachement à la Nation n’a pourtant pas été récompensé, en termes de reconnaissance de la France, à la hauteur du sacrifice consenti par ces enfants de la République.
Aujourd’hui, encore, les autorités préfèrent les ignorer et honorer leurs adversaires d’hier en passant sous silence le massacre des harkis, pieds noirs et supplétifs, après les accords d’Evian.
A mon sens, il n’est pas juste de laisser entendre ou de dire que la France a colonisée l’algérie, a cela plusieurs raisons.
D’abord, en 1830 lorsque l’armée française à débarquée au Maghreb l’algérie n’existait pas, ce n’était que pierres poussant entre les cailloux. L’action de l’armée française était liée, et pour y mettre fin, aux exactions des navires arabes et arabo-turcs sur la méditerranée qui, en attaquant les navires marchants, se fournissaient en esclaves chrétiens. Les femmes étaient destinées aux harems et aux maisons closes. Les hommes, quant à eux, servaient de bétails pour le travail. La France a rendu la liberté à des dizaines de milliers d’hommes et de femmes. Le plus vieux ayant passé quarante années en servitude et le plus jeunes deux mois.
Ensuite, d’un désert de cailloux, la France a créée toutes les infrastructures nécessaires à une civilisation moderne (routes, administrations, hôpitaux, industries, maraîchages etc.). Par ailleurs, les colons, souvent pauvres, qui furent communément appelés « pieds noirs », en un siècle ont fait de ce pays un véritable Eden, ce que les arabo-turcs ont été incapable de faire en plusieurs siècles de présence et de tyrannie.
Enfin, un sénateur français lui a donné son nom « algérie ». La France à su transformer un conglomérat de tribus rivales aux mœurs féodales en un peuple homogène. N’oublions pas non plus que, parmi ces peuples, beaucoup sont les descendants de gaulois ayant fait souches après avoir reçu une terre de Rome et qu’ils étaient chrétiens. Aujourd'hui, ce qui est tu et combattu par les autorités algériennes et punis de mort pour apostasie, ces descendants de chrétiens reviennent, en secret, à la religion de leurs lointains ancêtres.
La France n’a donc pas « colonisée » l’algérie mais elle l’a ‘créée’ de toutes pièces. Ainsi, il est juste de dire que les harkis n’ont jamais été algériens mais uniquement français. Qu’ils n’ont jamais trahis quiconque mais, au contraire, sont restés fidèle à leur unique pays, la France.
Honte à Deferre, maire de Marseille, qui a refusé de les recevoir. Honte à nous métropolitains qui, en 1962, n’avons pas su accueillir nos compatriotes d’outre méditerranée comme ils auraient dû l’être. En frères.
Restons donc dans l’attente d’un gouvernement qui aura le courage de leur demander enfin « pardon » à tous, pieds noirs, harkis, supplétifs, pour leur rendre justice à eux comme à leurs descendants. Mais aussi, en réponse à l’algérie qui demande un dédommagement financier pour cette soi-disant colonisation, qui osera demander le remboursement intégral des dépenses faites par la France pour transformer un tas de cailloux en pays et demander la restitution des puits de pétrole du Sahara.
Un grand merci au Caporal-chef Seychelles, du 3° RIMa, pour les excellentes photographies qu'il a bien voulu nous transmettre gracieusement.